Mon projet
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Depuis quelques années, la petite ferme du Plessis, entre Rennes et St Malo, ne trouve pas de repreneur. Les 20 ha – terres pauvres de landes – sont vendues, et il ne reste que les bâtiments, accrochés à une prairie de 2 ha. Les ronces commencent à envahir le domaine.
L’espoir renait pour la petite ferme du Plessis au début de l’année 2015 : un couple de trentenaire décide de s’y établir. 4 ans plus tard, le plus gros est fait : l’étable est transformée en salle à manger, la laiterie est devenue cuisine...Reste à poursuivre l’aventure. C’est pour cela que nous avons besoin d’un petit coup de pouce ! Le projet consiste à faire évoluer la prairie afin qu’elle devienne terre nourricière grâce à l'agro-sylvo-pasteuralisme.
Utilisation des dons
Vos dons serviront à acheter 200 pommiers (avec la protection contre les chevreuils et nos moutons). Dans 6 ans, la récolte des fruits permettra de fabriquer du jus de pomme, naturellement bio. Parmi les rangs de pommiers il sera possible d'implanter des cultures et des légumes. La taille des arbres permettra de confectionner des fagots bien utiles pour alimenter le four à pain tout juste rénové.
Une façon de repenser le territoire, où les villes, les villages, seraient entourés de terres productrices de nourriture et créatrices d’emplois.
Si nous dépassons le seuil, ce projet permettra d’implanter des cultures qui pourront initier des filières locales telles que le sarrasin, le lin, le chanvre ou le millet.
Le site sera également propice à la formation, à l'accueil, à l'échange et au partage : cuisiner les produits du jardin, permaculture, vie du sol, agro écologie, techniques de greffage, éducation à l’environnement, travail du fer, machinisme, bien être, éco construction...
Un outil pour développer des filières locales, partager des connaissances, se former, et ainsi faire preuve de résilience.
Qui suis-je ?
J'ai été salarié agricole pendant quelques années.
Je me trompe peut être, mais j'ai le sentiment que le gigantisme agricole conduit à une impasse. Je pense également qu'on peut optimiser les rayons du soleil : autant qu'ils arrivent sur de la chlorophylle.
Alors j’ai poursuivi mon chemin, j’ai repris les études, j’ai obtenu un diplôme d’ingénieur agricole, et depuis, je suis formateur dans le domaine agricole.
Ma façon de voir les choses ?
Regarde le ciel. N’importe où tu es, en voiture, dans ton jardin, au bureau, tu ne vois pas d’oiseaux (ou alors 1, ou 2). Si tu en vois beaucoup c’est souvent la même espèce n’est ce pas ? Et bien ça, c’est peut être logique mais ce n’est pas normal.
Alors. Que faire ?
Ne pas avoir peur ; et faire sa part, avec humilité et discrétion. Essayer de produire des aliments de qualité avec le minimum d’intrant, favoriser une économie circulaire, respecter la vie du sol, le couvrir autant que possible, continuer à apprendre.
Et puis au final : vivre, ça sert à être heureux (et ça ne dure pas longtemps). Essayons de prendre soin du temple qui nous abrite.