Bonjour à tous !

Nous préparons actuellement un documentaire que nous allons tourner au mois d'août 2016 au Sénégal. Le documentaire se rapprochera d'un 52 minutes. Cependant, nous n'avons aucune exigence de production donc la durée reste modifiable.

Ce n'est pas un projet voué à générer de l'argent, ce projet nous tient à cœur et relève d'une initiative personnelle.

Nous sollicitons votre aide pour que nous puissions préparer au mieux notre voyage. Nous aimerions, avec l'argent récolté, acheter du matériel de tournage et du matériel de développement photographique pour que nous puissions partager avec vous notre voyage au Sénégal.

Lucile, Pierre et moi sommes en Master 1 d'Image et Son à Brest.

Nous partons pendant un mois à Dakar et à Thiès à la rencontre des Sénégalais.    

Ce projet se précise de plus en plus. Au fil de nos rencontres, de nos échanges et de nos découvertes, le projet prend de l'ampleur et suscite l'intérêt de nos proches mais également celui d'émigrés Sénégalais que nous avons rencontré.  

Description du projet

Le projet est né d’une envie collective de réaliser un documentaire en dehors des frontières de l’Europe pour découvrir d’autres modes de vie et d’autres cultures.

Lucile côtoie un immigré sénégalais depuis plusieurs années qui lui a souvent parlé du Sénégal. En effet, ce jeune homme de 35 ans vient de Thiès et vit à Reims depuis bientôt 15 ans, ville où il est arrivé pour faire ses études. Son profil l’a questionnée et leurs échanges ont attisé sa curiosité sur la vie et l’état d’esprit de ce pays.

Etant tous les trois d’accord pour suivre cette route, nous avons entrepris des recherches plus poussées sur la situation actuelle de ce pays. Fin janvier, nous nous sommes entretenus avec deux jeunes étudiants sénégalais vivant à Brest. Cette rencontre nous a permis d’enrichir nos recherches et d’avoir d’autres points de vue. Nous sommes en contact avec l’association dont ils sont membres afin de pouvoir rencontrer d’autres étudiants et de préparer au mieux le documentaire.

Beaucoup de secteurs sont touchés par l’émigration, notamment les étudiants, les pêcheurs et les travailleurs agricoles. Les raisons et les motivations sont diverses : la faible reconnaissance de leur diplôme, la situation économique critique de la pêche et de l’agriculture, l’utopie d’une vie meilleure. Nous voulons comprendre et nous rendre compte de ces faits. Et cette démarche d’émigration n’est pas sans prix à payer : le coût du Visa et les conditions d’obtention ainsi que le prix du trajet sont des éléments parfois difficile à obtenir. 

Ce documentaire a donc pour objectif de suivre le parcours de sénégalais étant dans ces différentes situations. Nous voulons apporter une image autre que celles des médias et susciter une réflexion chez le spectateur sur le sujet de l’émigration. Sujet présent dans l’actualité, l’émigration des sénégalais ne mène pas au même questionnement que pour des pays en guerre. Ce n’est pas forcément une fuite mais peut-être tout simplement la recherche d’un ailleurs ? 

Le format documentaire pour la liberté d'action

Nous avons choisis de traiter le sujet de l'émigration par le documentaire car nous souhaitons dans un premier temps apprendre et découvrir. Nous ne sommes jamais allés au Sénégal, nous n'avons pas la prétention de connaitre toutes les ficelles du sujet ni d'apporter une solution aux questions de l'émigration. 

Nous voulons partager avec vous ce que nous allons découvrir dans ces villes. Peut-être que des questionnements nouveaux vous viendront, peut-être  allez vous découvrir un aspect de l'émigration que vous ne connaissiez pas ... bref, si nous arrivons à susciter le questionnement chez vous, spectateurs, alors notre premier objectif sera atteint.

Le documentaire est un format d'expression libre qui intéresse de plus en plus de réalisateurs.  Il existe un amalgame entre le genre documentaire et le reportage, que l'on peut visionner à la télévision et plus fréquemment dans les journaux télévisés. Le reportage se veut objectif et distant tandis que le documentaire a vocation de transmettre le point de vue du réalisateur par une démarche plus artistique et plus assumée.

Nous souhaitons donner la parole aux Sénégalais, nous voulons qu'ils nous racontent leur quotidien, leur travail,  leurs passions,  leurs espoirs. Comment voient-ils l'Europe ? En rêvent-t-ils ? 

A quoi nous servira l'argent récolté ?

Nous avons déjà acheté les billets d'avion pour une valeur de 1200 euros.

Avec l'argent récolté, nous souhaiterions acheter du matériel pour le bien du tournage :

 - des microphones pour la prise de voix et des prises d'ambiance

 - des pellicules en Noir & Blanc pour les photos

 - des disques durs pour le stockage de nos rushs.

Cet argent nous servira également à payer une partie de notre logement sur place. 

Petites présentations de notre équipe ! 

Lucile Boiteux, 22 ans, de Reims - Réalisatrice

    Intéressée par le cinéma depuis le lycée, j’ai suivi l’option CAV (cinéma audiovisuel) dès la seconde. Puis je me suis orientée vers un BTS audiovisuel en option gestion de production. J’ai pu acquérir des compétences dans la gestion, l’organisation et le suivi de projets audiovisuels. J’ai ensuite eu envie de découvrir plus amplement la technique en matière de prise de vue et de prise de son. J’ai donc intégré la formation Image & Son à Brest, où je suis actuellement en Master 1.

    Ce projet m’est venu à l’idée il y a environ 1 an. J’ai d’abord eu l’envie de partir à réaliser un documentaire à l’étranger pour y découvrir de nouveaux modes de vie et de nouvelles cultures.Puis, après de multiples discussions avec un sénégalais nommé Iboo que je connais depuis plusieurs années, le sujet de l’émigration revenait souvent et m’a intriguée. Aujourd’hui,j’aimerais donc comprendre quelles sont les motivations des sénégalais qui décident de rejoindre l’Europe pour diverses raisons.

    A travers ce documentaire, je désire retranscrire au mieux la réalité quotidienne des sénégalais, leur mode de vie et leur culture. Je voudrais amener une réflexion sur le sujet aux spectateurs en amenant un autre regard que celui des médias. Bien évidemment, ce documentaire ne retranscrira le réel qu’à travers notre point de vue et nous ne pourrons tout parcourir en un mois. La réalité reste beaucoup plus complexe. Nous réaliserons donc un documentaire sur une petite part de ce réel !

Pierre Fau, 22 ans, de Dijon - Ingénieur du son / Cadreur

        Mon envie de faire de l'audiovisuel est née quand j'étais encore enfant. Étant guitariste et amateur de musique, il m'est très vite apparu que c'était dans ce domaine que je voulais travailler. J'ai donc orienté mes études dans ce sens, et c'est ainsi que je suis rentré en seconde option audiovisuel. Cette option m'a permis de me familiariser avec le milieu du cinéma. J'ai ensuite continué mes études dans le domaine du son, pour finalement intégrer la formation « Image et Son Brest ». C'est là-bas que j'ai découvert le documentaire, sous forme de projet imposé en première année.J'ai vite compris que ce genre était très intéressant techniquement, mais plus encore sur le côté relationnel. En travaillant, j'ai beaucoup appris sur les autres mais également surmoi-même.

    Lucile, Hugo et moi avons tellement aimé l'expérience de réaliser un documentaire que nous nous sommes lancés dans ce projet de partir pour le Sénégal, afin de traiter de l'émigration, sujet on ne peut plus actuel.

Hugo Le Baill, 22 ans, de Brest - Ingénieur du son / Cadreur

    J'ai découvert la photographie très jeune avec mon père qui travaillait ses photos en argentique. Pour mon 20e anniversaire, j'ai reçu un appareil photo réflex et j'ai suivi en parallèle de ma licence Image & Son un cours sur les techniques de photographies argentiques ( sténopé, light painting, développemencolodion (impression de photos sur plaque de verre) etc ... ) avec Nicolas Hergoualc'h (http://atelierblackbox.fr/), photographe professionnel. La photographie a été mon premier rapport à l'image. Elle m'apprend à être plus observateur, plus vigilent du monde qui m'entoure. Depuis mon entrée en Licence Image et Son, j'ai découvert les techniques de captation vidéo et plus particulièrement le genre documentaire. Pour notre projet de fin d'année de Licence, nous avons réalisé un documentaire sur la gardienne de cimetière de Recouvrance. J'aime la liberté donnée par ce genre et le côté artistique de la démarche. Offrir un nouveau point de vue sur un sujet me tient beaucoup à cœur. De plus, cette expérience sera d'autant plus bénéfique que nous pourrons nous faire une véritable expérience dans le domaine du documentaire. Ce projet est un bon exercice qui va s'avérer déterminant pour mon avenir professionnel.

    L'émigration est un sujet qui me touche beaucoup. Les migrants fuient/quittent leur pays pour fuir la guerre, la misère mais aussi pour aller étudier et espérer une vie meilleure. Le Sénégal est un pays en paix mais divisé par des clivages sociaux. Nombreux sont les sénégalais espérant rejoindre  le monde "Occidental"... Je veux rencontrer ces personnes, je veux voir de mes yeux et comprendre ce qui les pousse à quitter leur pays.