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 LE CINÉMA MADE IN BRETAGNE

Paris-Brest Productions est une société de production audiovisuelle, fondée à Brest en 1999 par Olivier Bourbeillon et Marie Hélia. Depuis sa création, ce sont plus d'une centaine de films qui ont été produit et réalisé en Bretagne. Nous avons à cœur d’accompagner réalisateurs et réalisatrices de tout horizon dans la fabrication de film politique, historique, sensible qui nous questionnent, nous émeuvent. 

Cette année, nous célébrons le Centenaire des grèves des sardinières de 1924. La ville de Douarnenez est en effervescence et le travail d'usine des femmes est plus que jamais dans l'actualité. Nous avons décidé de rendre hommage à ces travailleuses victorieuses qui ont marqué l'histoire en Bretagne et en France. Il est plus que temps de rendre accessible l'un de nos films les plus marquant, L'Usine Rouge. 



RENDRE VISIBLE LE CINÉMA BRETON  

Pour cela nous avons besoin de votre aide ! Le cinéma documentaire est un témoin indispensable de notre histoire, mais souvent trop discret. D’autant plus lorsqu’il s’agit du patrimoine régional. Comment transmettre notre histoire quand elle n’est pas accessible ? Notre projet est simple : 100 ans après les grèves, nous proposons une réédition collector du film l’Usine Rouge, dans une qualité améliorée et accompagnée d’un texte inédit rédigé par Marie Hélia, réalisatrice du film.


COMMENT ?

Plus que de simplement rééditer le film en DVD, nous voulons apporter un nouvel éclairage sur ce film en le confrontant à notre époque. Cette nouvelle version du film, tout juste numérisée par la Cinémathèque de Bretagne est accompagné d’un livret rédigé par Marie Hélia. 


L’USINE ROUGE 

Pourquoi L’Usine Rouge est un film important ? Il s’agit du seul témoignage filmé existant montrant les femmes ayant gagné la grève de 1924. Qui d’autre que Marie Hélia, réalisatrice et douarneniste, pour transmettre cette mémoire ? Dans ce film, réalisé en 1989, nous partons à la rencontre des sardinières maintenant à la retraite. Ces femmes nous racontent leurs conditions de travail difficile, les bas salaires, l’attitude des patrons. Au fil des témoignages et des chants, c’est toute une époque qui se dessine, une part méconnue de notre histoire.

« J’ai commencé avant-hier. Ça sent mauvais et on reste beaucoup debout mais il y a de bonnes camarades et je crois que je m’habituerai. »


Voici un extrait vidéo de L’USINE ROUGE.

Pour en savoir plus : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-mercredi-11-octobre-2023-4990066


UN TEXTE INÉDIT

 

Dans un texte inédit, Marie Hélia revient sur la fabrication de ce premier film. Avec elle, nous allons à la rencontre de ces femmes qui ont tant de choses à nous dire. Ce texte nous éclaire sur sa démarche de réalisatrice, son rapport à Douarnenez et à ses « grands-mères ».


 

 

MARIE HÉLIARÉALISATRICE ET FÉMINISTE

 

Marie Hélia est une réalisatrice bretonne ancrée dans son territoire. 

Pour son premier film, « L’Usine Rouge», elle recueille la parole des ouvrières d’usines. 

Ce film fera le tour du monde et marque le début d’une vie de cinéastes, attentives à la conditions des femmes. 10 ans plus tard et toujours à Douarnenez elle tourne «Les filles de la sardine», documentaire sur les travailleuses de l’usine Chancerelle ainsi que « L’étoile d’or?» où elle donne la parole cette fois-ci aux patronnes de bar dans la ville. 


Marie Hélia a réalisé des court-métrages de fictions, des long-métrages. Elle n’hésite pas à tendre vers l’expérimental. Elle explore différentes thématiques allant du féminisme au politique, au social, à l’environnement.  Au travers de son travail elle participe à rendre audible la parole féminine et ouvrière. En mettant au jour ces témoignages rares et précieux, elle revendique l’importance de regarder du côté des femmes. Ce faisant elle les inclue dans une histoire qui les oublie encore trop souvent. Elle fait partie de ces réalisatrice bretonne encore trop peu connue et dont le travail va résonner pour longtemps