Une revue annuelle consacrée aux imaginaires
Tambourinage ! Oyez, oyez ! Cet appel à souscription accompagne le lancement d'une nouvelle revue annuelle consacrée aux imaginaires associant textes de recherche, créations et fictions.
Le premier numéro est consacré à : Destructions et... ses suites.
Couverture d'Arnaud Julien
De John Carpenter en passant par Sybéria, La banlieu du Turfu, les urbanités malades ; des ruines du monde à la rencontre des œuvres de Bruce Sterling, de The Leftovers ou d’Edward Bond face au problème de Hume, des chercheur.euse.s ont souhaité s’associer au sein d’un Laboratoire des imaginaires pour délivrer réflexions, études, essais, englobant tous les expressions : film, série, littérature, jeux vidéos...
« À l’aube d’une époque aux airs de fin d’Empire, dans une société consumériste sur laquelle souffle le vent du déclin et qui semble emporter dans sa décadence l’environnement qui l’entoure, la thématique de la destruction résonne avec une malheureuse acuité. Et l’on n’a de cesse de questionner, sinon la destruction de l’humanité, mais la manière dont se fera celle-ci.
« C’est ainsi que finit le monde, pas sur un Boum, mais sur un murmure ». Ce murmure cité par T.S. Eliot, c’est cet écrin de papier que vous avez entre les mains, convaincues que la fin n’est autre que le seuil d’un nouveau commencement. »
Et dans ce foisonnement, que serait la recherche sans la création. Ainsi, outre une expérience singulière d’article-fiction sur « une poétique de la lacune », cet objet singulier vous propose aussi à la lecture trois nouvelles inédites de la géniale Estelle Faye (prix ActuSF de l’Uchronie 2016, prix Rosny aîné de la nouvelle, 2021), et de deux jeunes plumes, Jaïlys Duault et Oriane Guiziou Lamour.
Alors, revue, anthologie, objet, écrin ? C’est à chacun.e de le définir. Une naissance, en tout cas, dans ce monde de l’imaginaire, pour le meilleur et...
Le premier palier est fixé à 1200€. Le deuxième palier, incluant la réalisation d'autocollants est fixé à 1500€.
Le livre sera en librairie pour le 25 octobre 2024.
Deux avant-première pour le livre :
- le samedi 21 septembre 2024 au Festival Court-circuit, Place Aubrac à Rennes (10h-19h)
- le 3 octobre 2024 entre 18h et 21h au Festival Court Métrange, table ronde consacrée à la revue.
Le sommaire :
Après le premier tome (nommé Rappel), voici venir aussi le tome 2 (ou deuxième rappel) :
Le prochain numéro de la revue/anthologie paraîtra fin 2025 ou début 2026. Il sera consacré au thème : Ma(r)ge(s).
« La marge est définie comme l’opposition à une norme, elle est un seuil, une limite, où l’identité des personnages qui y évoluent est définie par leurs différences... Ainsi, quel terrain plus propice que les littératures de l’imaginaire, en marges de la littérature dite réaliste, pour s’interroger sur ces marges ? Si elle s’oppose au pouvoir dominant, la marge est également le lieu où des figures de contre-pouvoir pourront s’exprimer, avec bien souvent une communauté se développant face à un pouvoir unique.
Les marges, définies comme un espace géographique, sont le lieu où la magie peut s’exprimer, alors même qu’elle est historiquement bannie de la société... Il s’agit alors de penser la magie comme une différence par rapport à la norme (ce qui est un des ressorts du fantastique) ou au sein d’une société imaginaire (dans la fantasy)...
Ces marges que nous souhaitons explorer dans ce numéro sont également rattachées au genre – au sexe – des protagonistes, et nous utilisons le terme « mage » du titre
au sens neutre... Par ce biais, nous invitons également à interroger les représentations des personnages queer dans les littératures de l’imaginaire. Les questions de race seront également explorées, afin de questionner une culture dominante blanche, dans laquelle les archétypes de personnages racisés sont encore trop peu explorés.
Enfin, nous pourrons nous interroger sur l’existence de mages aux marges de leurs communautés. »
Le laboratoire des imaginaires est une association de jeunes chercheur·euse·s basée à Rennes, visant à promouvoir les travaux de recherche sur les cultures de l’imaginaire.
Pour en savoir plus : https://laboimaginr2.hypotheses.org/
Pour adhérer à l’association : https://www.helloasso.com/associations/laboratoire-des-imaginaires
Pour écrire à la revue : laboratoiredesimaginaires@gmail.com
Pourquoi nous avons besoin de votre soutien ?
Lancer une nouvelle revue est une gageure. D'autant plus que nous n'avons pas reçu d'aide, ni du coté de la recherche ou des universités, ni du côté de l'aide à l'édition de la région Bretagne ou du Centre National du livre.
Mais comme, l'équipe est très motivée, on espère réussir grâce à votre mobilisation.
Vous trouverez ci-après le détail de nos frais et des recettes espérées.
Plan de financement Le laboratoire des imaginaires N°1 | ||||
Tirage 600 | ||||
Dépenses HT | Recettes HT | |||
Fabrication | ||||
Coût impression | 1427 | Ventes librairie année 1 (reste 41%, base 200 ex.) | 1242 | |
frais éditeur | 800 | |||
Avance Droits (10% du PPHT) | 250 | Ventes année 2 (base 50 exemplaires) | 310 | |
Couverture | 300 | Souscription Kengo | 1500 | |
Maquette | 500 | Risque éditeur | 564 | |
Service de presse | 600 | Ventes directes en librairie (marge 62%, 40 ex.) | 376 | |
frais promotion (PLV) | 450 | Ventes VPC et salons (marge 80% environ, 40 ex.) | 485 | |
Achat publicité | 150 | |||
Total édition | 4477 | Total édition | 4477 |
Les éditions Goater
Les Éditions Goater cultivent leurs singularité et se veulent une maison d'édition passionnée et rebelle, féministe, engagée et amoureuse, ancrée dans son territoire et curieuse de nouveaux horizons. Amoureuse des langues (livres en français, breton, gallo, LSF), des idées, des images, de l'histoire, des histoires, maison d'édition généraliste, elle développe des collections tournées vers la jeunesse, le matrimoine, la littérature dont l’imaginaire, l’histoire, le théâtre, les beaux-livres.
Depuis 2016, nous travaillons dans le domaine de l'imaginaire en animant une collection de SF qui se nomme "Rechute". Cette collection d'une vingtaine de livres a généré des collections sœurs comme Relapse, consacrée à l'horreur et au fantastique sombre (avec notamment l'anthologie Nous parlons depuis les ténèbres), ou Aerlin, consacré à la fantasy (urban, steampunk, celtic), dont le premier acte sera de reprendre la série La dernière Geste de Morgan of Glencoe.
Cette revue est une nouvelle diversification de la collection Rechute.