Le printemps des cabossés
Bien qu'ayant toujours eu un crayon à la main et des histoires dans la tête, l’écriture d’un roman m’est apparue longtemps comme un rêve inatteignable. Sans cette petite voix qui m’encourageait régulièrement à ne pas renoncer, il l’aurait d'ailleurs sans doute été.
Et puis, un beau jour, je suis enfin parvenue à apprivoiser la page blanche ! En mai 2020, mon premier roman, Et d’avoir su m’étendre, dont le titre est extrait d'une chanson de Serge Gainsbourg (L'herbe tendre, co-interprétée par Michel Simon) est paru en autoédition.
Disponible dans la plupart des librairies, y compris en ligne, il fait l'éloge des échanges entre les générations et de la banalité parfois extraordinaire et merveilleuse du quotidien. A ce jour, le livre s'est vendu à plusieurs centaines d'exemplaires et continue son petit bonhomme de chemin, conforté par les chroniques positives des blogueurs littéraires et les retours enthousiastes des lecteurs.
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Un autre manuscrit reposait dans mon tiroir depuis près de deux ans. Aujourd'hui, il ne demande lui aussi qu'à vous rencontrer.
Le printemps des cabossés défend également des thèmes qui me sont chers : le charme de l'imprévu, la valeur des relations humaines, le passé dont on ne peut s’affranchir, la quête d’identité, la richesse des gens simples et la beauté de ce littoral breton où j'ai le privilège d'habiter.
Aujourd'hui, je fais appel à vous pour m'aider à financer la fabrication et la diffusion de ce nouveau roman. Dans un second temps, si la campagne dépasse son objectif initial (et là, c'est à vous de jouer ), je soumettrai le manuscrit à des maisons d'édition qui, dans leur grande majorité, n'acceptent encore que le format papier ; je pourrai aussi en faire plus largement la promotion et réimprimerai des exemplaires du premier roman en vue des marchés de Noël et des salons.
Pour le moment, la couverture est en cours d'élaboration. Dès qu'elle sera dans la boîte, je vous la présenterai bien sûr, en avant-première mondiale !
A suivre, un résumé de l'histoire et un petit extrait dans l'onglet "Actu" pour vous mettre l'eau à la bouche...
Merci d'avance pour votre soutien !
L'histoire
Printemps 1988. Par excès d’orgueil et d’imprudence, Charles d’Ambret provoque la mort de son épouse et de son jeune fils dans un accident de la route. A son réveil à l'hôpital, accablé par le chagrin et les remords, il décide de changer radicalement de trajectoire et, désormais prénommé Bob, prend le large.
Après trente ans d'exil, il revient en France et accoste au port du Mousquer. Il y rencontre Pablo, un petit garçon de huit ans, élevé par Simone, une grand-mère dont l’énergie et le dévouement sans faille pallient les carences d’un père immature et l’absence d’une mère, partie huit ans plus tôt sans laisser d’adresse
Au fil des jours, l’enfant fait de ce navigateur solitaire et taiseux, son confident, lui révélant ses inquiétudes et son souhait le plus cher : retrouver celle dont il ne sait quasiment rien et dont la simple évocation est impossible à la maison.
Auprès de Pablo qui lui rappelle inévitablement son propre fils, et au gré des rencontres et des échanges avec les ouvriers de la ferme où il est embauché comme saisonnier, Bob accepte enfin d’entrouvrir la muraille derrière laquelle il se retranchait depuis si longtemps
L'objet livre
Impression livre :
Finition dos carré collé
Intérieur :
Format fermé : 150*210 mn (A5)
260 pages noir et blanc
Impression en recto verso
Support papier : 90g bouffant ivoire
Couverture :
Couverture impression couleur
Papier 300 g couché
Pelliculage brillant
Finition dos carré collé
Utilisation des dons
Les sommes récoltées me permettront de financer la fabrication, l’impression et la commercialisation de ce livre.
Répartition
- Frais de mise en page
- Élaboration de la couverture
- Impression du livre
- Production des contreparties
- Conditionnement et frais d'envoi des livres, contreparties et manuscrits.
- Taxe et commission KENGO
Au-delà de l'objectif initial
- Impression et envoi des manuscrits à des maisons d'édition
- Impression de livres supplémentaires
- Frais de communication
- Réimpression du premier roman
Qui suis-je ?
Ecrire. Ce verbe est décidément le fil rouge de mon parcours, et plus le temps passe, plus il imprime mon présent.
Après l’avoir conjugué en tant que journaliste, écrivain biographe depuis quinze ans et animatrice d’ateliers d’écriture depuis quelques mois, je lui ai donné, en mai 2020, le plus beau des écrins, avec l'édition de mon premier roman, Et d’avoir su m’étendre.
Ce bonheur, je le dois notamment à tous ces parcours de vie qui sont devenus mon sujet de prédilection. Les rencontres, les étonnements, les émotions, les questionnements que m’ont offert l’observation de mes contemporains et la rédaction de leurs mémoires et/ou expériences sont, avec toutes les figures pittoresques de mon enfance devant le comptoir familial du Cabestan, une précieuse source d’inspiration.
Un premier avis
Pour vous donner plus envie encore de découvrir et de soutenir Le printemps des cabossés, voici un extrait de la chronique à paraître sur le blog de Bibliza, à qui j'ai soumis le manuscrit. Ses conseils m'ont été précieux.
(...) Emmanuelle Godec-Prigent nous emmène dans sa Bretagne natale, au port du Mousquer, à la rencontre d’âmes cabossées par la vie. (...)
Ce que j’ai aimé, je crois, par-dessus tout, c’est l’écriture. A la fois fluide et simple, l'auteure n’hésite pas à semer quelques mots oubliés, pour le plus grand bonheur du lecteur. Elle ne sombre pas dans la facilité et s’ingénie à écrire au passé. Exercice très dangereux quand on ne maîtrise pas la concordance des temps, mais Emmanuelle a même l’audace de nous servir quelques imparfaits du subjonctif. Pour le plaisir. Pour la beauté de la langue, et franchement, c’est génial. Et pour couronner le tout, tout le long du roman, elle use et abuse de notes d’humour subtiles. Tout ceci rend son écriture atypique : on la croit simple, mais elle la corse volontiers avec des subterfuges linguistiques et l’épice allègrement d’humour. Combo gagnant !
Bref, j’ai aimé ce feel good ancré dans l’air du temps et dans l’air breton. (...) Tout est cohérent et la moindre note d’humour pertinente. Les mots sont pesés à la mode bretonne, dans la générosité.
Le printemps des cabossés est une bolée d’air frais !
Un grand merci aussi à mon petit "comité de lecture" qui, depuis le premier roman, m'encourage et me soutient. Ainsi qu'à Ian Violaine pour la musique originale de la vidéo de présentation.