01I Le projet
EÏOSmarine, c’est le nom que j’ai choisi de donner à la gamme de savons exfoliants marins que je souhaite lancer. Des savons locaux et naturels dans lesquels les particules exfoliantes sont biodégradables.
À travers cette gamme l’objectif est de valoriser un coproduit de la mytiliculture (culture de moules); le fil de byssus. Cette matière est produite par la moule, elle lui permet de se fixer à son milieu de vie sous l’eau. Aujourd’hui cette matière n’est peu ou pas valorisée.
02I Sa genèse
C’est dans le cadre de mes recherches durant mon Master de design (spécialisation transition écologique), que mon idée est née et à évoluée. En effet durant ce master j’ai questionné les ressources maritimes qui sont à notre dispositions, afin d’étudier la possibilité qu’il existait pour chacune d’entres elles, d’être exploitées ou non, et si oui dans quel domaine. Je pense que ces ressources maritimes sont une richesse pour les régions maritimes. Cependant il faut être vigilant quant à leur exploitation. Très vite une ressource peut se voir sur-exploitée et disparaître. Ici le rôle du designer est d’analyser et questionner une situation afin de proposer des solutions pertinentes à un contexte et/ou une problématique.
Après de longues recherches, j’ai pu établir un lien entre le fil de byssus et le milieu des cosmétiques. En effet le domaine des cosmétiques fait face à un enjeu important celui de devenir plus propre (pour le corps mais également pour la nature).
En 2018 la France a validé le texte de loi Biodiversité, concernant l’interdiction d’utilisation de micro-billes plastiques dans les cosmétiques exfoliants rincés. Aujourd’hui nous pouvons retrouver près d’un demi-million de granulés de plastique au kilomètre carré, au fond des océans.
Ici le fil de byssus peut être une alternative à ces micro-billes plastiques. Ce fil a cet aspect plutôt sec nécessaire à un exfoliant, de plus il est naturel et biodégradable.
03I Motivations
Mener un projet sur un territoire géographique précis, permet de valoriser ce dernier mais également dans ce cas précis de mettre en avant le métier de mytiliculteurs. Notre territoire est riche je pense qu’il est important de le protéger et pour cela il est important de consommer autrement mais surtout mieux, en privilégiant des produits naturels et locaux.
Le territoire littoral breton est un espace très inspirant pour développer ce genre de projet c’est ce qui me motive particulièrement.
04I Un produit breton
05I Utilisation des dons
L'objectif principal de cette campagne est de récolter des fonds afin de financer les tests nécessaires avec un toxicologue sur les savons mais également par des biologistes sur le fil de byssus. L'idée étant de proposer à la vente des produits qui soient dans les règles et surtout sans danger pour la santé.
Ensembles des tests réalisés en laboratoire sur le byssus: 2000€
Vérification de la recette du savon par un toxicologue: 1000€
06I Qui suis-je?
Je m'appelle Lucie j'ai 24ans. Je suis jeune diplômée d'un master design spécialisé dans la transition écologique. J'ai un fort intérêt envers le milieu maritime mais également envers l'écologie. D'où aujourd'hui ma motivation dans le développement de ce projet, qui en plus de valoriser le métier de conchyliculteur et un co-produit de domaine permet également de lancer une gamme de cosmétiques plus sains pour notre corps et le fond de nos océans!!!
Aujourd'hui, je développe ce projet à Concarneau en Bretagne.