La genèse
Au commencement étaient deux brasseurs amateurs.
De l'orge, de l'eau, du houblon. Et l'alchimie se fait par la grâce des levures.
Au premier jour, naissance d'une passion. Les deux brasseurs tentèrent de faire opérer la magie dans leur garage. Beaucoup de lectures, de discussions et d'échanges de conseils pour parvenir au Graal : réussir une bonne bière.
Réunir un peu de matériel, comprendre les processus, expérimenter. faire preuve de patience.installation typique du brasseur de garage
Au second jour, l'enfance. Les amis furent mis à contribution pour tester le breuvage. Les premiers s'en souviennent encore car le succès ne fut pas immédiat. Le brassage force à la modestie, et à la rigueur. une petite mousse bien dorée et limpide
Au troisième jour, ce fut l'adolescence et sa débauche d'énergie difficilement canalisée. L'apprentissage se poursuivit, les bières étaient bonnes, et appréciées. Vint le temps des expériences un peu folles et de la créativité à tout va ! Tout y passe, sauf le chat.Oyster Gose : dans le genre farfelu, difficile de faire pire
Au quatrième jour, enfin parvenus à l'âge de raison. Les recettes s'affinent et s'équilibrent, les procédures se rôdent, les ingrédients s'apprivoisent. Et toujours, sans relâche, l'apprentissage continue... Plus on en sait, plus l'on se rend compte qu'il en reste encore à apprendre. Brasser, goûter, juger, comparer, partager pour obtenir des retours constructifs et pouvoir encore progresser. Et brasser encore plus. Export Stout avec infusion de copeaux de chêne, en attendant les vraies barriques
Au cinquième jour, naquit Paulette. L'idée germe qu'il serait possible d'en faire une activité permanente et de rejoindre la cour des grands. D'une part les sollicitations se font de plus en plus nombreuses pour acheter nos bières, mais surtout, il n'y a décidément pas assez de dimanches disponibles pour pouvoir explorer toutes les pistes qui s'ouvrent à nous. Le constat est là : il faut passer à la vitesse supérieure. La seule solution pour pouvoir brasser encore plus, c'est de ne faire que ça !
Paulette : notre installation amateur level 2
Au sixième jour, l'idée a fait son chemin. Nous commençons à éprouver la viabilité du projet et à en définir les limites. Établir un bilan prévisionnel d'activité, collecter les devis, trouver des locaux, tâter le terrain du côté des banques et des distributeurs potentiels, trouver des partenaires. Encore une fois, l'alchimie fonctionne et les barrières tombent les unes après les autres. Un an et demi de travail dans l'ombre, pour nous retrouver aujourd'hui à l'aube du septième jour. La salle à brasser, toujours vide...
Le septième jour : c'est demain : une page encore vierge à remplir. Demain, la brasserie, en vrai :)
Grâce à vous. Fausse citation mais tellement vraie
Le projet
La Ferme de Messouflin
L'idée initiale, en plus de faire de la bière, était de parvenir à créer une activité en milieu rural. Créer, puis surtout pérenniser l'activité sur notre lieu de résidence, la commune de Ploumoguer. Avec en arrière pensée l'idée de participer à la dynamisation de la vie locale en proposant de la vente sur place avec des créneaux d'ouverture au public, créneaux qui pourraient être partagés avec d'autres producteurs locaux pour mettre en place un marché de producteurs. Et pourquoi pas créer ou participer à des événements en lien avec le tissu associatif local.
Avec quelques propositions de locaux en tête, nous sommes allés présenter le projet à la mairie, qui a adhéré à l'idée et nous a rapidement proposé d'investir une partie de la Ferme de Messouflin.
La Ferme de Messouflin est située à proximité du bourg, elle est déjà bien implantée dans la vie associative locale, le potentiel en terme d'activités est top. Le lieu est parfaitement adapté au projet que nous avons en tête. Aussi nous n'avons pas réfléchi bien longtemps avant d'accepter cette proposition : banco ! Les locaux de la brasserie à Messouflin
Aujourd'hui
La brasserie existe, les statuts sont déposés, les obligations administratives sont remplies, le bail est signé avec la mairie pour l'occupation de la ferme. Il ne nous reste plus qu'à produire :)
Au printemps dernier nous avons commandé du matériel de brassage en Angleterre, qui devrait arriver très rapidement et nous permettre de produire des brassins de 10hL dès cet automne.
En attendant, nous exploitons toujours notre chère Paulette (cf. 5è jour) qui tourne à plein régime et nous permet de sortir de petits volumes que nous avons commencé à distribuer très localement. D'ailleurs, merci encore pour votre accueil, et vos retours très motivants.
Les visuels "officiels" sont en bonne voie et seront bientôt révélés. En attendant, le teasing continue.
conception graphique par Clément Droff
illustrations par Blitz'Art
Notre intention est de proposer pour commencer une gamme permanente de 3 bières minimum. Ces bières seront brassées sur le matériel que nous attendons et nous l'espérons ensuite distribuées à l'échelle de la région.
Mais Paulette ne sera pas mise au placard pour autant. Nous comptons bien continuer à jouer et tester en permanence de nouvelles recettes, qui seront brassées en petit volume avec Paulette et ne seront vendues que sur place. Petit volume, petite distribution, il va falloir venir les chercher.
Cette série de bières expérimentales et éphémères d'ores et déjà intitulée Ploumo'bière que les plus chanceux d'entre vous ont déjà eu l'occasion de goûter.
Utilisation des dons
De quoi avons nous besoin à ce jour ?
Le processus de brassage demande une journée pour convertir le malt en moût. La fermentation quant à elle demande plusieurs semaines, durant lesquelles un fermenteur est bloqué. C'est donc la capacité de stockage en fermenteur qui déterminera notre capacité de production.
Le matériel de brassage est en fabrication, et nous avons commandé 2 cuves de fermentation. Ce financement nous permettra d'en acquérir une troisième et ainsi d'augmenter notre production plus rapidement.
Nous souhaiterions également acquérir une étiqueteuse semi-automatique pour professionnaliser notre processus d'étiquetage actuel qui laisse un peu à désirer, il faut bien l'avouer.Nous avons également pu bénéficier de la création d'une licence 3 qui nous permettra de vendre sur place durant nos créneaux d'ouverture au public. Sans cette licence, seule la vente à emporter est autorisée. Nous allons donc devoir nous équiper en conséquence et aimerions au plus vite disposer d'au moins une tireuse à pression et commencer à constituer un parc de fûts pour l'alimenter. Une tireuse à froid sec nous permettrait en plus de vous proposer fûts à la vente pour vos événements privés.Notre objectif de base est donc de 8000€. Si nous atteignons cet objectif, nous pourrons véritablement démarrer l'activité dans des conditions optimales.
Financement participatif | |
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équipement | montant |
1 fermenteur 15hL | 3500€ |
étiqueteuse semi-auto | 2000€ |
1 tireuse froid sec | 1000€ |
fûts | 1000€ |
commission kengo 8% | 640€ |
TOTAL | 8140€ |
Mais on vous sent très enthousiastes !
Atteindre un objectif, c'est bien. Le dépasser, c'est encore mieux ! Et si on envisageait tout de suite ce que nous ferons si vous faites péter le score ?
3 bières dans la gamme permanente ? Ce serait encore mieux si on pouvait les proposer toutes les 3 à la pression.
avec 1500€ de plus, on peut envisager l'achat d'une ou 2 tireuses en complément. Voire même rêver d'une vraie installation de tirage pour la partie bar.
Pour 2000€ de plus, on se paie le marqueur thermique de DLUO qui va avec l'étiqueteuse.
Au démarrage, nous avons l'intention d'utiliser un système de fût jetable, en plastique. Et le plastique, c'est mal. Il va nous falloir de la trésorerie pour basculer sur un parc de fût en inox consignable, moins polluant mais beaucoup plus cher à l'achat.
Pour 5000€ de bonus, on envisage de passer directement au fût inox.
Mise à jour
Pour ceux qui seraient malencontreusement passés à côté de l'info (ouhhh, pas bien !!! faut nous suivre sur facebook !) nous avons entre-temps reçu le matériel, et on est super contents :)
Encore mieux, nous avons même commencé à brasser. Les 2 cuves sont pleines, encore un peu de patience (vertu cardinale du brasseur, cf plus haut, vous vous rappelez ?)...
On a revu nos commandes de bouteilles à la hausse pour conditionner un brassin de Pale Ale et un autre de Red Ale. Le Stout suivra bientôt.
Mise à jour n°2
Les travaux avancent et la bière fermente. Le premier brassin est embouteillé, encore 15 jours de refermentation, une grosse séance d'étiquetage et on va pouvoir commencer à la vendre. Patience, impatience...
Qui sommes-nous ?
Maxime Duclos | Régis Pondaven | |
32 ans j'ai découvert le brassage il y a quelques années et je me suis vite fait prendre au jeu... brasser toujours plus. De là l'idée d'en faire une activité principale est vite arrivé. Puis vient la rencontre avec Régis qui a tout déclenché. | J'ai 42 ans, passionné de cuisine, je me suis très tôt lancé dans tout ce qui était fermentations alimentaires (pain au levain, choucroute, pickles, kimchi). Ensuite sont venues les boissons non alcoolisées (kéfir & kombucha). Puis la bière ! Brasseur amateur depuis plusieurs années, je me sui mis à mi-temps sur mon activité principale d'infirmier pour monter ce beau projet. |