MON 1ER ALBUM
J’ai toujours pensé que les artistes avaient un rôle important à jouer à travers leurs créations. Ils transmettent une énergie, des sonorités, des sentiments, des réflexions et tant de choses encore...
Cela fait quelques années que j’écris et compose avec l’envie et le besoin de partager ces mélodies et ces textes qui m’ont été inspirés par mes voyages, mes rencontres, mes découvertes, mes songes, mais surtout par nos vies d'hommes et de femmes sur cette Terre si particulière et si chère à mon cœur.
Il y a 9 ans, j’ai fait la rencontre de Marc Limballe, à qui j’ai joué mes premières chansons dans mon salon, avec ma voix et ma guitare et bien peu d’assurance ! A ce moment là, je ne me doutais pas qu’il aurait envie de m’accompagner et de m’aider à les faire éclore un jour. Pourtant encore aujourd’hui, il n’a pas bougé, enfin si, il a fini par quitté mon salon, puis il est devenu manager et batteur de mon projet. Par la suite, l’équipe s’est agrandie, avec Nicolas Feuger à la basse et contrebasse, John Sainturat aux guitares et Bastien Lacoste au violon. J'ai beaucoup de chance d'être entourée par tant de talent !
En mai 2017, je sortais mon premier EP 4 titres “Let it be beautiful”, sur lequel j'ai collaboré avec le poète Bruno Geneste, la poétesse Mai Ewen, ou encore le compositeur N'edo.
Mon titre Get out qui figure sur cet EP, a fait l’objet d’un tout premier clip vidéo courant 2016. Et pour l'anecdote rigolote, c'est parce que je fais régulièrement du covoiturage que j'ai rencontré Louis Dabrowski, brillant réalisateur de ce 1er clip. Il a su s'entourer d'une formidable équipe de tournage, dynamique, ambitieuse et talentueuse. Une entrée en matière qui laissait entrevoir l’élaboration de mon premier album.
Je me sens très concernée et touchée par l’évolution de l’humanité sur Terre. Après avoir observé, discuté et écouté, j’ai comme l’impression que, nous autres les "Terriens", nous sentons un peu désorientés et légèrement manipulés. La modernisation et la technologie en perpétuel mouvement, ont amené notre société à la consommation excessive et quasi compulsive, mais aussi au gaspillage difficilement contrôlable, hélas. Cependant, j’ai aussi constaté une réelle prise de conscience. A ma façon, je souhaite contribuer à l'avancée positive de cette évolution.
En tant que femme et citoyenne du monde, je souhaite lui rendre hommage et porter cette cause environnementale à travers mes chansons. Je suis privilégiée, chanceuse d’avoir ce que j’ai aujourd’hui, et de vivre dans un pays où la liberté d’expression et le droit de vote existent encore, même pour les femmes. Je suis l’héritière de cette histoire au cours de laquelle tant de combats ont été menés avec ténacité et courage par des hommes et des femmes sans qui je ne pourrai pas être la personne que je suis aujourd’hui.
Ayant grandi à deux pas de l’océan atlantique, dans le Finistère, ma musique est très inspirée par ma culture bretonne et celtique. Cependant, mon parcours et mes rencontres dans ce métier m'ont fait traverser l'atlantique en travaillant le répertoire d'artistes précurseurs de la musique country américaine, regroupant, entre autre, le bluegrass, le gospel, la folk, le western-swing, le rock'n'roll ou encore le blues, une musique très métissée que l'on retrouve aussi dans mes chansons.
J’ai ce besoin de revenir à des choses simples et authentiques, de préserver ma culture et mes origines, d’observer ce qui existe autour de moi et de le laisser s’exprimer et être “BEAU”, tout en gardant le regard ouvert sur le monde et toutes les merveilles qu'il nous offre encore aujourd'hui.
C’est la raison pour laquelle, il est important pour moi de lancer ce projet d’album en Bretagne, de chanter en breton et de collaborer avec des artistes, des auteurs et des musiciens qui me comprennent et soutiennent les mêmes causes. J’aime à penser que ma sensibilité de bretonne sera aussi bien entendue par ceux et celles qui y vivent, que par le public qui me suit un peu partout en France ou dans des contrées plus lointaines, au delà des frontières...
A QUOI VONT SERVIR VOS DONS ?
A travers ce premier album, une aventure inédite commence et je veux partager chaque instant avec vous : les pieds sur Terre, la tête à l’envers…
Je vous remercie d'ores et déjà pour votre soutien et votre confiance.
Conditions particulières liées aux différentes contributions (*Voir conditions particulières/ *VCP) :
- l'ensemble des événements, proposés au sein de chaque contribution, sera concentré en Bretagne et en Ile-de-France, excepté les concerts privés à domicile (Pack Pont-Aven) limités à la France entière.
- le pass "Early Bird" est une prévente en exclusivité et non une place offerte.
- les frais potentiels liés à vos déplacements (aller/retour) et/ou votre hébergement induits par vos événements sélectionnés restent à votre charge.
QUI SUIS-JE ?
J’ai eu la chance de grandir dans le Finistère, dans une famille d’artistes bretons. Avec mes yeux de petite fille, je regardais et écoutais ma mère Corinne Moign et ma tante Isabelle Moign, comédiennes et chanteuses, travailler leurs textes, leurs rôles, leurs chansons et jouer leurs spectacles à travers la Bretagne. Mon père Gwendal Le Goarnig, composait les chansons de leurs spectacles sur son piano. A 16 ans, il enregistre un disque de ses compositions chez Barclay avec les musiciens qui accompagnaient Alan Stivel à l’époque, il y avait notamment Dan Ar Braz à la guitare électrique. Il participe à l’organisation des 5 éditions du festival de Kertalg, entre 1972 et 1984, créé par sa soeur Gwenn Le Goarnig. Ce festival accueillera entre autre Alan Stivel, Tri Yann, Gilles Servat, Les Soeurs Goadec, mais aussi des artistes internationaux comme l’un des fondateurs du groupe Dire Straits, David Knopfler. Mais celui qui m’aura beaucoup appris et soutenu, c'est mon grand-père Jean Moign, comédien, écrivain et metteur en scène. En 1960, il crée le "Théâtre Nationale de Bretagne" et adaptera des pièces de théâtre telles que Gurvan de Tanguy Malmanche ou encore Noménoé Oé de Jakez Riou qui seront jouées en Bretagne. Son frère, (donc mon grand oncle), Pierre-Yves Moign, compositeur pour toutes sortes d’ensembles bretons (solistes, choeurs, orchestres symphoniques), réalisera l'orchestration des œuvres de Didier Squiban, notamment la symphonie Bretagne en 2000. De 1978 à 1999, il dirige l'école "Kreizenn An Arzou Pobl", "Centre Breton d'Art Populaire", fondé à Brest à son initiative. Cette année, l'école fête ses 40 ans d'existence.
A 9 ans, je commence à apprendre le piano et je fais mes premiers pas au théâtre. Je me souviens de l’une de mes toutes premières apparitions dans une pièce intitulée « Le Barzaz Breiz » de Théodore Hersart de la Villemarqué, adaptée et mise en scène par Jean Moign. Je chuchotais mon texte pendant les répétitions parce que je pensais que si je parlais trop fort, j'allais déranger le public et le faire fuir. La peur de voir les gens se lever et sortir de la salle en plein spectacle à cause de moi...
Venant d’une famille de comédiens et comédiennes, le théâtre m’a toujours plu mais j’étais particulièrement sensible à la musique et surtout au chant.
C’est dans la chorale de mon collège à Pont-Aven que j’ai commencé à chanter. Tout doucement ma timidité s’est atténuée, portée par les mille et une voix qui se mêlaient à la mienne. Peu à peu, je trouvais ma place.
A 20 ans, je découvre l'existence des Rencontres d’Astaffort, fondées par Francis Cabrel. Très séduite par l’idée d’y participer j’envoie immédiatement une maquette. A ma grande surprise, je fais partie des candidats sélectionnés. Grâce à cette expérience enrichissante j'ai pu rencontrer Francis Cabrel, faire la 1ère partie de Cali et côtoyer des auteurs, des compositeurs et des musiciens aux univers extrêmement variés. Cette formation m’a donné l’impulsion et l’envie de me lancer dans ce métier.
Ma voix m’a menée vers de nombreux projets artistiques. Alors que j’évoluais dans la reprise de chansons d’artistes du monde entier, j’écrivais petit à petit les miennes.
KENAVO !