Notre projet : 
le 8 juillet 2017, les bénévoles de la station SNSM de l'Aber Wrac'h organisent une grande fête pour les 150 ans de la station et les 50 ans de la SNSM.

  Les navignants de la SNSM de l'Aber Wrac'h.

A l’occasion des 150 ans de la station de sauvetage de l’Aber Wrac’h (Landeda - 29) et des 50 ans de la SNSM, tous les bénévoles de la station souhaitent convier le grand public et les acteurs du monde maritime à une grande fête. 

Cet événement sera ouvert à tous et gratuit. Il comportera de nombreuses animations (concerts, feu d’artifice, fest deiz, visites de canots SNSM, démonstrations de sauvetage…).

Pour les sauveteurs, cette fête sera une réelle occasion de rendre hommage à tous ceux qui ont fait leur histoire depuis 150 ans, mais aussi de faire connaître leur action par des visites de bateaux et des démonstrations de techniques de sauvetage.

Le Canot Tout Temps (CTT) de l'Aber Wrac'h : Présidents Joseph Ouhlen - SNS064.

Utilisation des dons

La pérennité des stations SNSM, et donc du sauvetage en mer, repose sur la générosité du public. Nous aider pour cette journée, c'est aussi nous aider à faire prendre conscience de la nécessité du soutien de tous. La fête du 8 juillet est donc essentielle pour les navigants et bénévoles de la station.

En pratique, vos dons aideront à financer la fête organisée par les bénévoles de notre station : installations (chapiteaux…), animations, sécurité des personnes, communication, etc.

C'est donc grâce à vous que cette fête sera belle !

Vedette légère André Treguer SNS447.

Contreparties :

10€ :  Remerciement de la station de l'Aber Wrac'h aux donateurs + votre nom sur le mur des contributeurs.

20€ :  Remerciement de la station de l'Aber Wrac'h aux donateurs + votre nom sur le sur un mur des contributeurs + 1 stylo 4 couleurs SNSM à retirer le 8 juillet au stand SNSM.

50€ : Remerciement de la station de l'Aber Wrac'h aux donateurs + votre nom sur le  mur des contributeurs + 1 tee-shirt* , à retirer le 8 juillet au stand SNSM.

80€ : Remerciement de la station de l'Aber Wrac'h aux donateurs + votre nom sur le mur des contributeurs + 1 sac à dos SNSM*, à retirer le 8 juillet au stand SNSM.

100€ : Remerciement de la station de l'Aber Wrac'h aux donateurs + votre nom sur le mur des contributeurs + une invitation spéciale pour une balade en mer.

     * Dans la limite des stocks disponibles, sinon ce sera un cadeau d’une valeur équivalente.

         Pour pouvoir établir le reçu de déduction fiscale (66%) il nous faut connaître vos nom, prénom et adresse.

La SNSM en quelques mots :

La SNSM, Société Nationale des Sauveteurs en Mer, ce sont, en France, 5 700 bénévoles qui sauvent des vies en mer et sur les côtes. Ils sont repartis sur 218 stations et 242 postes de secours.

Le financement de la SNSM repose essentiellement sur la générosité : près de 80% de son budget provient des dons.

La SNSM de l’Aber Wrac’h (Landeda - 29) est l’une des 29 stations de sauvetage du Finistère. 50 bénévoles (dont 35 sauveteurs) assurent, jour et nuit, toute l’année, la sécurité de la côte nord des Abers.

 Vedette légère André Tréguer SNS447.

Pour aller plus loin...

Le  label Grande cause nationale a été décerné au sauvetage en mer en 2017.

Un peu d'histoire :

La naissance du sauvetage en mer

L’idée d’organiser les secours en mer n’a commencé à poindre qu’à la fin du XIXe siècle. En France, la première station a vu le jour à Boulogne-sur-mer en 1825. Il faudra bien des drames pour que le sauvetage se structure.

Pendant des siècles, les peuples se sont tenus loin de la mer. Les récits de naufrages, très souvent relayés par la littérature, tenaient plus de l’histoire fantastique que de la terrible et cruelle condition de vie des marins. Même si, de temps en temps, certains échos provenant du grand large frappaient les imaginations.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, il faudra attendre le début du XIXe siècle pour qu’un pays commence à réfléchir à l’organisation des secours en mer. Il s’agit de l’Angleterre, première puissance maritime mondiale à l’époque. En 1824, grâce à des initiatives privées, la Royal National Lifeboat Institution est fondée. Elle met en place des équipements composés de bric et de broc sur plusieurs zones réputées « chaudes » du littoral anglais. Puis elle imagine, et construit un modèle de canot insubmersible.

Un an plus tard, la Société humaine des naufragés, une création franco-anglaise, voit le jour à Boulogne-sur-mer. C’est la première station française. Elle ne peut compter que sur deux canots « ordinaires », utilisés pour les manœuvres portuaires.

Les canots se modernisent avec, par exemple, l’arrivée en 1845 des canots Lahure. Mais le grand saut, c’est l’invention de l’architecte anglais John Peake qui, à la même époque, met au point un canot insubmersible à redressement spontané et vidange de l’eau. Malgré ces efforts, le sauvetage en France reste très inorganisé et, malheureusement, trop démuni. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, on dénombre 300 naufrages par an sur les côtes françaises (soit un naufrage toutes les 30 heures !).

En 1861, une commission interministérielle lance l’idée de la centralisation des secours. La Société centrale des naufragés est créée en 1865, présidée par l’amiral de France Rigault de Genouilly. Le pays compte alors sept stations. L’histoire s’accélère. Les stations se multiplient comme les petits pains : 42 en quatre ans. Et recruter les hommes n’est pas un problème. A Douarnenez, on demande 10 rameurs, 250 candidats se présentent. Six ans après sa création, la Société centrale des naufragés a 600 sorties de sauvetage au compteur. 250 navires ont été secourus, 600 personnes sauvées d’une mort certaine.

Le 25 septembre 1873, Henri Nadault de Buffon fonde, à Rennes La Société des Hospitaliers Sauveteurs Bretons (H.S.B) qui deviennent des auxiliaires actifs de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés. Les H.S.B sont à la fois une institution de sauvetage et de sauveteurs et une société de bienfaisance, de moralisation, et d’encouragement au bien. La revue « les Annales du Bien » est représentative de ses missions. En 1900, une grande partie des besoins sont couverts grâce aux efforts conjugués de la Société Centrale des Naufragés et de la Société des Hospitaliers Sauveteurs Bretons, encore autonomes.