Acquisition de la fresque 

"Joint français 72"

Le musée d'art et d'histoire - Ville de Saint-Brieuc vous propose de contribuer à l'acquisition d'une œuvre monumentale de l'histoire sociale de la Bretagne : la fresque "Joint français 72" réalisée par le sculpteur Alain Marcon.

(Crédit photo : Hervé Beurel)

Composée de douze panneaux de bois de frêne de 1 m de long sur 1,40 m de haut (soit une longueur totale de 12 m), la fresque sculptée "Joint français 72" d'Alain Marcon retrace les deux mois de conflit sociaux ayant marqué l'usine du même nom, et bien plus largement le territoire national.

Montrée pendant l'exposition "Vivre avec la grève du Joint français : le conflit en anachronisme" (septembre 2022 - avril 2023, Musée de Saint-Brieuc), la fresque d'Alain Marcon a suscité énormément de retours des visiteur·euse·s sur son importance comme incarnation d'une histoire collective.

Outre la dimension de conservation d'un témoignage historique dans les collections publiques, la démarche d'acquisition de cette fresque est une manière d'affirmer un musée à l'écoute du public dans la construction d'un patrimoine collectif.

(Crédit photo : Hervé Beurel)

Utilisation des dons

Cette campagne de financement participatif à hauteur de 10 800 € est lancée. Vos dons serviront à contribuer au budget global d'acquisition d'un montant de 20 000 €. 

(Après l'avis favorable de la Commission Scientifique Régionale pour l'acquisition de cette œuvre, le Fonds Régional d'Acquisition pour les Musées sollicité et la Ville de Saint-Brieuc compléteront la somme pour atteindre le montant global de l’œuvre. 8% du total de la collecte sera également réservée à la plateforme Kengo qui nous accompagne dans ce projet).

  En proposant la défiscalisation de vos dons sans montant minimum, vous pourrez : 

Pour un particulier, déduire 66% de vos dons. Ex :  un don de 100€, vous aura coûté 34 € après défiscalisation.

Pour une entreprise, déduire 60% de vos dons. Ex : un don de 100 €, vous aura coûté 40 € après défiscalisation

L'artiste, le musée

L'artiste

Né en 1947 à Torigny dans la Manche, Alain Marcon vit et travaille encore aujourd'hui à Plouha (22). Présenté comme un "sculpteur d'histoire", son œuvre retrace, à sa façon et de manière parfois lyrique, certains événements historiques marquants comme "La Révolte des Bonnets rouges" (fresque en bois de 1975, acquise par le musée de Saint-Brieuc en 1977). Il étudie à l'école des beaux-arts de Rennes entre les années 1964 et 1968. La particularité de son œuvre réside, entre autres, dans le fait qu'il soit empreint de figuration, au moment ou la création est davantage tournée vers l'abstraction.

"Je voulais en quelque sorte sacraliser un mouvement populaire, donner une signification lyrique, faire une grande narration de quelque chose qui m’avait profondément frappé. La grève du Joint français, ça a été quelque chose de très important en Bretagne" Alain Marcon.

(Crédit photo : Le Télégramme)

Interview de l'artiste par les élèves de l'école Poutrin, Saint-Brieuc - Projet d'éducation aux médias

Une démarche de recherche au musée

En préfiguration de l’exposition de 2022 « Vivre avec la grève du Joint français : le conflit en anachronisme », deux résidences de recherche en anthropologie avaient été réalisées dans le cadre d’un partenariat entre le Musée d’art et d’histoire de la Ville de Saint-Brieuc et la Villa Rohannec’h, lieu culturel départemental. Ces travaux, menés entre 2019 et 2021, s’inscrivent dans une anthropologie politique du patrimoine et ont porté sur Ce que peut le patrimoine et sur Ce que l’oralité fait au patrimoine. C’est au cours de ces temps que s’est consolidée l’idée d’une exposition que les chercheur.euse.s résident.e.s – devenu.e.s les commissaires de l’exposition (Nayeli Palomo et Noël Barbe) – et les équipes de ces deux institutions culturelles se sont proposé de faire différemment. Montrée pendant l’exposition, la fresque d’Alain Marcon a suscité énormément de retours des visiteur.euse.s auprès de l’équipe, comme dans le livre d’or, sur son incarnation d’une histoire collective et sur la nécessité de la faire entrer dans les collections publiques. Nous y voilà !

Esquisse, photographies et prospectus de présentation de la fresque
(Crédit photo : Hervé Beurel)